Dans un monde de plus en plus globalisé, aucun pays ne peut vivre en autarcie. Les relations internationales sont au cœur des préoccupations des grandes entreprises, des ONG (Organisations Non Gouvernementales) et des institutions.
Contexte géopolitique tendu, différences culturelles, barrière de la langue, réalités économiques divergentes ou réglementations contradictoires, face à cette complexité croissante, il est crucial d’être accompagné dans ses échanges internationaux.
C’est le rôle du consultant relations internationales. Quelles sont les implications de cette fonction au quotidien ? Quelles sont les compétences indispensables pour l’exercer ? Quelles sont les perspectives de rémunération ? Découvrez les clés pour réussir dans l’exigeant métier de consultant relations internationales.
Le consultant relations internationales est un expert polyvalent. Il accompagne les entreprises et les institutions dans l’analyse et la gestion des relations entre différents acteurs à l’échelle mondiale.
Le consultant relations internationales éclaire les entreprises, les institutions et les organisations sur les enjeux géopolitiques, économiques et culturels liés à leurs activités internationales. Il les aide à interagir efficacement avec les autres acteurs mondiaux.
Les conseils du consultant relations internationales peuvent être sollicités pour n’importe quel échange entre au moins deux pays. Selon le programme qu’il accompagne, ses missions sont très diversifiées :
Le consultant relations internationales est amené à intervenir sur toute sorte de problématiques, ce qui implique une grande polyvalence :
Compétences relationnelles, résistance au stress, adaptabilité, curiosité : si les hard skills sont indispensables, certains softs skills ne le sont pas moins.
Le métier de consultant relations internationales est complexe. À ce titre, il nécessite une boîte à outils très complète :
Comme c’est le cas pour tous les consultants, le consultant relations internationales peut exercer en étant salarié (cabinet de conseil, ONG, institution publique) ou bien en étant freelance.
En étant travailleur indépendant, le consultant relations internationales est totalement maître de son activité. Il choisit librement ses mandats, les tarifs de ses prestations, les services qu’il propose, les secteurs d’activité qui l’intéressent ou encore les zones géographiques où il souhaite intervenir.
Dans ce métier sensible, le bouche-à-oreille et la recommandation sont les principaux canaux d’acquisition de nouveaux clients. Avant de se lancer dans le freelancing, il est donc préférable d’avoir obtenu une expérience préalable dans le domaine des relations internationales et d’y avoir développé un réseau.
Outre le réseau professionnel, il existe d’autres solutions :
Bon à savoir : les compétences d’un consultant relations internationales spécialisé dans une niche seront davantage recherchées. Cela peut être la maîtrise d’une langue peu courante ou l’excellente connaissance d’une zone géographique ayant un contexte géopolitique particulièrement délicat.
Le Taux Journalier Moyen (TJM) d’un consultant relations internationales varie selon son expérience, sa spécialisation, son secteur d’activité, la zone géographique, la complexité de la mission, la conjoncture économique (niveau de l’offre et de la demande sur le marché du conseil), ou encore sa notoriété.
En moyenne, le TJM constaté est de 200 € à 400 € pour un débutant, et de 500 € à 1 500 € pour un consultant sénior, parfois beaucoup plus.
Le statut de freelance offre de nombreux avantages au consultant relations internationales : flexibilité, diversité des missions, indépendance financière, réseautage international, autonomie, rémunération attractive.
Comme toute solution, il présente également certains inconvénients dont il faut avoir conscience avant de se lancer : instabilité des revenus, poids de la gestion administrative et comptable, isolement, responsabilités et pression, obligation de chercher en permanence de nouveaux clients, concurrence élevée.
Le métier de consultant relations internationales nécessite une solide formation académique, au moins d’un niveau Bac + 5.
Si l’étudiant connaît sa vocation dès le lycée, il a la possibilité de choisir en première et terminale l’enseignement de spécialité HGGSP (Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques).
Après l’obtention du Bac, plusieurs cursus amènent à travailler dans les relations internationales :
Selon ses souhaits de carrière, l’aspirant consultant relations internationales peut choisir des options de spécialisation durant ses études :
Outre les longues études, ce domaine d’activité exige la maîtrise de plusieurs langues étrangères, dont l’anglais, ainsi qu’une excellente connaissance du contexte géopolitique international. Le consultant relations internationales doit poursuivre sa formation tout au long de sa carrière et s’intéresser de près aux actualités économico-politiques.
Le salaire d’un consultant relations internationales se situe entre 30 000 € et 45 000 € brut/an pour un débutant et jusqu’à 60 000 € à 120 000 € brut/an pour un expert.
L’expérience n’est pas le seul facteur déterminant du salaire :
Bon à savoir : le salaire du consultant relations internationales est souvent abondé de primes et bonus, d’avantages en nature ou d’indemnités de missions à l’international.
Le consultant relations internationales est un professionnel polyvalent. Il accompagne les organisations dans la gestion de leurs échanges avec les acteurs étrangers. Selon ses compétences et son éventuelle spécialisation, il est amené à opérer dans des secteurs d’activité très diversifiés :
Le consultant relations internationales travaille forcément en synergie. Il interagit donc avec de nombreux professionnels. Par exemple :
Le consultant relations internationales en mission pour des institutions publiques, pourra collaborer avec d’autres experts du secteur :
Le métier de consultant relations internationales nécessite de multiples connaissances et compétences, ce qui lui offre de belles perspectives d’évolution de carrière :
À l’échelle mondiale, les défis du commerce, de la diplomatie et de la coopération prennent de l’ampleur. Le contexte international évolue constamment et le consultant relations internationales n’a pas d’autres choix que de suivre le mouvement :
Dans ce contexte, le challenge le plus difficile pour le consultant relations internationales est probablement de parvenir à équilibrer vie professionnelle et vie personnelle.
Pour répondre à cela, posez-vous les bonnes questions :
Si vous répondez oui à la plupart de ces questions, le métier de consultant relations internationales pourrait être une piste à creuser pour vous.
Le consultant relations internationales conseille ses mandataires (entreprises, ONG, institutions, cabinets de conseil). Le diplomate est un fonctionnaire d'État employé par le ministère des Affaires étrangères, il représente son pays et négocie directement des accords.
Bon à savoir : un blog ou un podcast peut améliorer votre visibilité et asseoir votre expertise.