Le contexte politique actuel est marqué par trois phénomènes qui rendent indispensable le recours à une expertise dans le domaine des politiques publiques : une instabilité de la vie politique, tant au niveau national qu’au niveau international, la transformation rapide des modes d’action des pouvoirs publics, ainsi qu’une importance croissante des enjeux sociaux et environnementaux.
Le Consultant politiques publiques devient en conséquence un acteur clé pour toute organisation qui cherche à s’adapter aux dynamiques politiques et législatives. Découvrez le guide de Freelance Consulting pour tout savoir de ce métier en plein essor, ses missions, ses compétences, sa formation et son salaire.
Le Consultant politiques publiques évalue et étudie les politiques mises en œuvre par les pouvoirs publics et communique ses conclusions à l’organisation pour laquelle il travaille. Il accompagne ses analyses de conseils et de recommandations adaptés à son client ou à son employeur.
Le Consultant politiques publiques apporte à son employeur ou à ses clients une expertise sur l’élaboration, la mise en œuvre et les résultats des politiques publiques. Il délivre par ailleurs des conseils pour améliorer ces politiques ou pour que son entreprise s’adapte à celles-ci. L’action des pouvoirs publics étant diverse, il a la possibilité de se spécialiser et de centrer son rôle sur une activité particulière (politique d’innovation, de développement, d’organisation interne, etc.). Enfin, il est susceptible d’évoluer à différents niveaux de la vie publique (locale, nationale ou internationale).
Pour atteindre ses objectifs, il collabore notamment avec le Consultant commerce international qui lui fournit des informations sur les régulations douanières et sur les accords de libre-échange. Ses analyses aident par ailleurs le Consultant marchés publics et le Consultant RGPD à affiner leurs propres recommandations.
Il bénéficie enfin des contributions du Consultant juridique et du Consultant juridique indépendant, tandis que son travail permet au Consultant création d’entreprise et au Consultant en conformité d’anticiper les impacts des politiques publiques sur leurs activités.
La nature des tâches qu’accomplit le Consultant politiques publiques dépend en partie de son employeur :
Pour mener à bien ses missions, le Consultant politiques publiques doit avoir développé plusieurs savoir-faire :
D’autre part, certains savoir-être lui permettent de se montrer performant dans son travail :
La mission de veille législative et réglementaire s’effectue notamment grâce à des plateformes, telles que Legifrance ou Eur-Lex, qui permettent de surveiller l’évolution des textes juridiques.
Les Consultants politiques publiques peuvent également utiliser des outils comme Excel, SPSS ou Tableau pour procéder à une analyse efficace des données.
Les outils collaboratifs et de gestion de projet (Trello, Asana, Slack, etc.) favorisent la coordination avec les différentes parties prenantes. Enfin, il met à profit les logiciels de présentation et de rédaction classiques (Word, PowerPoint) pour finaliser ses rapports.
L’exercice du métier de Consultant politiques publiques se prête bien au statut de freelance en raison de la courte durée de la plupart des missions (les audits, les analyses et les études d’impact notamment). Les entreprises ou les organismes publics bénéficient ainsi d’une expertise sur un sujet précis sans avoir besoin de payer un employé permanent.
Par ailleurs, la grande variété des clients permet au travailleur freelance de se constituer facilement un portefeuille et de participer à des projets divers et enrichissants.
Enfin, les tâches accomplies par le Consultant politiques publiques s’accomplissent souvent en toute autonomie et à distance, ce qui facilite également la pratique freelance.
Les Consultants politiques publiques freelance sont susceptibles de travailler pour une multitude d’organismes : entreprises, organisations publiques, associations, etc. Toutefois, même si les clients ne manquent pas, il peut être difficile de cibler les partenaires éventuels et de s’en faire connaître.
Une inscription sur les plateformes dédiées au freelancing (notamment Freelance Consulting) permet de résoudre ce problème. Ces sites offrent aux travailleurs indépendants une visibilité immédiate et les mettent en relation avec leurs futurs clients. Il devient ainsi aisé de trouver des missions intéressantes.
La mise en ligne d’un CV et d’un portfolio fait également figure d’incontournable. Enfin, il est tout aussi important de créer un profil sur les sites professionnels, type LinkedIn, afin de gagner en notoriété et de gérer son réseau.
Un Consultant politiques publiques débutant peut espérer développer un TJM (Taux Journalier Moyen) allant de 300 € à 500 €. Cette fourchette s’explique par les différents facteurs qui influent sur le montant espéré (localisation, formation, secteur d’activité et capacité de négociation). Avec l’expérience et les gains en notoriété, ce TJM peut monter jusqu’à 1000 €.
Travailler en tant que freelance correspond avant tout à un mode de vie idéal pour les professionnels dynamiques et autonomes. Il leur permet notamment de choisir leurs projets et d’enrichir leurs compétences. Les Consultants politiques publiques freelance peuvent également espérer obtenir une rémunération plus conséquente que celle des salariés. Enfin, ils concilient plus facilement vie professionnelle et vie privée et gardent la possibilité d’organiser leur emploi du temps en fonction de leurs obligations personnelles.
En contrepartie, il leur faut être organisés pour gérer efficacement leur entreprise et pour pallier les fluctuations de revenu.
Enfin le travail à distance génère un isolement qu’il convient de ne pas négliger. Des liens sociaux forts demeurent les meilleurs garants de la réussite.
Les possibilités de formations brillent par leur diversité, même si un niveau Bac+5 demeure la norme. Il est ainsi possible d’intégrer un IEP (Institut d’Études Politiques), une école de commerce ou une université. Ensuite, il convient de s’orienter vers un diplôme de droit, d’économie, d’administration publique ou de sciences politiques.
Le Consultant politiques publiques peut s’attendre à un salaire mensuel brut compris entre 2 500 € et 3 000 €. Ce salaire progresse à mesure que le professionnel acquiert de l’expérience et des compétences. La rémunération dépend aussi de son employeur (par exemple, fonction publique ou entreprise privée), de sa localisation (Paris, Île-de-France, grande ville, régions, France d’outre-mer) et de ses capacités de négociation. Les Consultants politiques publiques les plus performants et les plus expérimentés revendiquent un salaire mensuel brut de 5 000 €.
Son expertise amène le Consultant politiques publiques à travailler aussi bien pour des organismes publics (ministères, collectivités locales, agences gouvernementales) que pour des entreprises privées.
Dans ce dernier cas, il intervient surtout auprès de sociétés de l’énergie, de la pharmaceutique ou de l’industrie, qui cherchent à anticiper les impacts des politiques publiques sur leurs activités.
Les secteurs des transports, du bâtiment et de la finance font aussi appel à lui pour assurer une veille sur leur environnement réglementaire.
Enfin, il est régulièrement sollicité par les start-ups, ces dernières ayant pour objectif de profiter des opportunités offertes par les politiques publiques.
Plusieurs professions présentent des points d’équivalence avec le métier de Consultant politiques publiques :
Dans le secteur privé, le Consultant politiques publiques qui a démontré ses compétences est en mesure de se proposer pour des postes de Responsable des affaires publiques ou de Directeur de la stratégie. S’il appartient au secteur public, il peut devenir Directeur de projet public ou encore intégrer un cabinet en tant que Conseiller politique.
Le métier se trouve actuellement dans une phase de transformation en raison de l’essor du numérique et de la nécessité où se trouvent les professionnels de maîtriser de nouveaux outils.
La complexité croissante des réglementations internationales, nationales et locales impose par ailleurs une veille législative renforcée et une maîtrise accrue des interactions entre les différents niveaux de gouvernance.
Enfin, de nouveaux enjeux apparaissent, comme la participation citoyenne et la transition écologique. Ils impactent directement les modes d’élaboration et les objectifs des politiques publiques.
Les cabinets spécialisés proposent une offre diversifiée, allant de l’analyse à l’accompagnement stratégique des clients. Ils exigent par ailleurs de leurs employés une adaptation permanente au marché. Le Consultant politiques publiques intéressé doit démontrer sa compréhension des enjeux du monde contemporain, ainsi que sa capacité à s’intégrer à des équipes pluridisciplinaires. Enfin, il est amené à collaborer à des projets variés, tout en apportant une expertise pointue.
Ils jouent un rôle désormais primordial et facilitent notamment l’analyse des données, ainsi que la veille législative. Les outils collaboratifs améliorent par ailleurs la gestion de projet et la communication avec les parties prenantes. Enfin, les technologies permettent une gestion à distance des missions.
Il lui faut porter une attention particulière à la sécurité des données. Il doit ainsi veiller à la confidentialité et à la protection des informations sensibles, dans le cadre de l’analyse de politiques publiques comme dans celui des recommandations qu’il formule. Cet aspect inclut le respect des normes de sécurité informatique et la gestion des risques liés à la cybersécurité.